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Ouverture de « la gendarme rit » à Forcalquier

mercredi 1er août 2012, par Quedal

L’association Quedal s’associe à cette occupation. Elle souhaite que celle-ci alerte l’opinion et les pouvoirs publics (le bâtiment est la propriété du Conseil général) sur la situation du logement dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Enfin, rappelons que ces derniers (Communauté de commune et mairie de Forcalquier avec l’aide du département de la Région et de l’Europe) ont investi des sommes considérables (plus d’un millions d’euros) dans la réhabilitation de l’ancienne caserne transformée en "hôtel d’entreprise" la dite Maison des métiers du livre conçues pour (et par !) les acteurs du livre et où ceux-ci malheureusement peinent à trouver leur place quand ils ne doivent pas en partir en raison de la cherté du loyer. Nous entrerons dans les détails de cette opération immobilière dans un prochain article...

Nous souhaitons donc vivement que soit abandonné le projet de transformer l’ancienne gendarmerie en bureau (il est question d’y implanter le centre médico-social !) et laisse se développer un projet d’autogestion qui permettrait de loger 5 ou 6 familles et d’héberger de très nombreuses activités (ateliers, bibliothèque, salle de réunion, etc.)...


Dans ce lieu laissé vide depuis plus de dix ans par la collectivité publique, nous souhaitons vivre une expérience en dehors des mécanismes de domination qui s’exercent à travers la sainte trinité des valeurs de la bourgeoisie (argent, travail, propriété) et développer un projet d’autogestion. Toutes les personnes qui veulent participer à la vie du lieu sont donc les bienvenues...

Ce lieu est notre domicile

ainsi que notre résidence principale.

En tant que résident-e-s de l’immeuble, nous sommes protégé-e-s par la loi. 
Agir hors du cadre procédural, c’est heurter un des grands principes du droit français, l’inviolabilité du domicile.
 Selon l’article 432-8 du Code pénal, le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée de mission auprès du service public, agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, de s’introduire ou de tenter de s’introduire dans le domicile d’autrui contre le gré de celui-ci hors les cas prévus par la loi est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

Les Résident-e-s.

IL NE PEUT Y AVOIR D’EXPULSION

SANS DÉCISION EXÉCUTOIRE

DU TRIBUNAL D’INSTANCE

Portfolio

Façade sud Façade nord Avant Après Porte nord

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